2012
Accélérer les processus d’innovation sociale dans les communautés rurales par le partage des savoirs entre communautés et chercheur.es et communautés.
De quel besoin naît le projet?
Le projet vise à renforcer la vitalité des communautés rurales par le partage de savoirs entre communautés et entre chercheur.es et communautés, dans un processus de transition socioécologique. Un des besoins auxquels nous tentons de répondre est d’accélérer les processus d’innovation sociale dans les communautés rurales, par le partage des savoirs (théoriques, d’expériences et de vécus).
Une solution innovante
L’hypothèse de solution prévoit transformer les pratiques habituelles des porteurs du projet et/ou du milieu preneur; incluant la logique d’accessibilité pour les utilisateurs : Le cœur des ASP repose sur des liens de proximité. Nous prenons le temps : de réfléchir, de se connaitre, de partager et d’agir. Dans un monde en accélération constante, il s’agit d’une rupture!
Porteurs du projet
Les partenaires à l’origine du projet sont le P’tit bonheur de Saint-Camille avec le CRISES et le Service aux collectivités de l’UQAM.
Par la suite, le TIESS s’est ajouté, ainsi que d’autres communautés : Petit-Saguenay et Bellechasse en 2018. Nous avons réalisé une année de Dialogue avec la Fondation Lucie et André Chagnon en 2021 et depuis, d’autres communautés se sont ajoutées : Saint-Valérien, Saint-François de Sales, La Matapédia, la Côte-de-Beaupré, la MRC du Témiscamingue, Saint-Adrien, Les Basques, Orford et d’autres se joindront prochainement.
Actuellement, 15 chercheur.es de 8 universités sont impliqués dans le projet. La plupart sont affilié.es au CRISES, mais certain.es sont affiliés au CRDT ainsi qu’à la Chaire de recherche Desjardins sur les petites collectivités.
Au service de qui?
Les communautés rurales qui participent et les communautés rurales intéressées par les savoirs et les expériences partagés. Éventuellement, ces savoirs pourront être partagés et disponibles.
Portée
Les ASP vivent actuellement un changement d’échelle qui pourrait se poursuivre dans les prochaines années. D’une communauté à trois, nous passerons à 15.
Pour le moment, la démarche est à la fois suffisamment formalisée pour se reproduire dans les différentes communautés et suffisamment souple pour s’adapter aux contextes locaux.
Retombées
2022 : 10 communautés participent et le total devrait être de 15 d’ici la fin de l’année. 15 chercheur.es de 8 universités participent également.
Nous organisons au moins 3 visites par années, dans les différentes communautés. Ce qui veut dire qu’une quinzaine de personnes se déplacent chaque fois, de différentes régions pour venir rencontrer les acteurs locaux.
Les ASP génèrent différents projets, dans les communautés et du côté de la recherche.
Pérennisation et diffusion
Nous animons une communauté interne sur Passerelles. Les visites, les ateliers et les chantiers de travail. Une page web est à venir, un bulletin de liaison aussi. Un colloque est prévu en avril 2023 ainsi qu’un événement final à la fin de 2024.
Leçons apprises
Le partage de connaissances est un outil central dans la vitalité des communautés rurales.
Les visites sont fondamentales : ce sont des occasions de créer des liens, professionnels et personnels. Ceux-ci deviennent des réseaux importants.
Les dynamiques locales étant complexes, l’identification des apports spécifiques des ASP dans ces dynamiques est un défi important.
En savoir plus
Partenaires et collaborateurs
Les communautés : Saint-Camille, Petit-Saguenay, MRC de Bellechasse, Saint-Valérien, Saint-François de Sales, MRC La Matapédia, MRC de la Côte-de-Beaupré, MRC du Témiscamingue, Saint-Adrien, MRC Les Basques, Orford.
Le TIESS, le CRISES, Projet collectif, la Fondation Lucie et André Chagnon, le PHILAB et le MÉI.
