Le mouvement HABITATS - Un et un font mille

2022

Guidé par la question « Comment voulons-nous habiter notre vieillesse? », HABITATS est un mouvement citoyen qui permet, grâce à des ateliers de design participatif réunissant une soixantaine de personnes aînées, de bâtir des projets innovants qui répondent à des enjeux précis liés au vieillissement.

Site web

De quel besoin naît le projet?

Le mouvement HABITATS propose une série d’initiatives multidisciplinaires dont la réflexion et les actions portent sur l’habitat comme lieu physique, individuel, social et collectif. Les besoins sociaux adressés dans chacune des cinq régions administratives dans lesquelles existent des groupes de travail sont différents. On s’intéresse, par exemple, à l’isolement des personnes aînées, à la participation citoyenne des personnes aînées, aux enjeux de mobilité et d’accessibilité ainsi qu’à la question de la solidarité intergénérationnelle.

Une solution innovante

Les pistes de solutions mises de l’avant dans chacun des cinq groupes de travail permettent de répondre plus adéquatement et plus durablement que les solutions existantes au besoin social identifié dans chaque région. Par exemple, le groupe de la Capitale-Nationale s’intéresse à la question de la participation sociale des personnes aînées. Pour favoriser la participation sociale des aînés, le groupe tente de développer des ateliers de littératie numérique en collaboration avec des centres d’études collégiales et de former une cohorte d’éducateurs aînés. Le groupe de la Montérégie, qui s’intéresse à l’enjeu du transport, pense, quant à lui, implanter une plateforme de covoiturage dans les CAB de la région.

Porteurs du projet

Un et un font mille

Au service de qui?

Les citoyennes et citoyens aîné ·e ·s de cinq régions administratives de la province;
Les futur·e·s aîné·e·s;
Les municipalités dans lesquelles les projets seront implantés.

Portée

Le mouvement HABITATS est d’abord un mouvement citoyen. Toutefois, il va sans dire que les projets développés dans chacune des régions devront s’institutionnaliser. Pour se faire, nous collaborons de plus en plus avec les différents CIUSSS et invitions des représentants du milieu politique à participer à nos activités. Du point de vue d’une mise à l’échelle, il est clair que, si le besoin social identifié existe ailleurs, la solution développée dans la région de la Capitale-Nationale, par exemple, pourrait être reproduite dans une autre région.

Retombées

D’abord, la démarche du mouvement HABITATS et la mise en place de différents groupes de travail régionaux permettent de responsabiliser les personnes aînées qui s’y impliquent. À travers nos activités, elles développent de nouvelles compétences et se perçoivent davantage comme acteurs de changement social. De plus, les cinq projets développés permettront de répondre aux désirs et aux aspirations réels des personnes aînées et de relever, de façon innovante, un défi précis qui n’avait pas été adressé dans chacune des régions.

Pérennisation

Jusqu’à maintenant, les interforums du mouvement HABITATS sont actifs dans 5 régions (Centre-du-Québec, Capitale-Nationale, Lanaudière, Montérégie, Montréal) et supportent huit projets. Nous déploierons nos activités dans 6 nouvelles régions (Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Estrie, Laurentides, Mauricie, Outaouais) dès mai 2023. En février 2024, nous lancerons nos activités dans 6 dernières régions (Chaudière-Appalaches, Côte-Nord, Gaspésie-Îles-de-la-Madelaine, Laval, Nord-du-Québec, Saguenay-Lac-Saint-Jean).

Témoignages

Témoignage de Louise Rosenberg, membre du mouvement HABITATS (3 min 7 s)

Témoignage de Diane Côté, membre du mouvement HABITATS (2 min 47 s)

Leçons apprises

Beaucoup de personnes aînées ont des idées innovantes qui, généralement, ne sont pas prises en considération. De donner une plateforme et de proposer une structure de travail à ces gens permet de faire naître des projets novateurs qui viennent mieux répondre aux désirs et aspirations réels des aîné·e·s. De par leur participation aux groupes de travail, les aîné·e·s se responsabilisent et deviennent des acteurs de changement social.

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